Stéatose hépatique non alcoolique, comment bien s’alimenter? Je vous réponds dans Santé Magazine

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Rappel : qu’est-ce que la stéatose hépatique non alcoolique ?

La stéatose hépatique non alcoolique, aussi connue sous le nom de foie gras non alcoolique, est une maladie caractérisée par l’accumulation excessive de graisses dans le foie chez des personnes qui n’ont pourtant pas une consommation excessive d’alcool. Elle passe souvent inaperçue au départ, mais peut rapidement évoluer en stéatohépatite non alcoolique (NASH). Comme nous l’explique Marie Behar, diététicienne nutritionniste spécialiste des troubles gastriques et docteure en Santé Publique, l’alimentation joue un rôle crucial dans le développement et la progression de cette maladie. Découvrons ensemble les bons réflexes alimentaires à adopter !

Comme le rappelle Marie Behar, elle est souvent associée à des facteurs tels que l’obésité le diabète de type 2, une alimentation déséquilibrée et / ou un manque d’exercice physique. Elle peut aussi être due à un syndrome métabolique, caractérisé par un tour de taille important, une hypertension, une glycémie à jeun anormale ou une résistance à l’insuline et une dyslipidémie.

Sans modifications du mode de vie et sans prise en charge des facteurs de risques sous-jacents, elle peut évoluer vers une stéatohépatite non alcoolique (Non Alcoolic Steato Hepatitis – NASH), qui implique une aggravation de l’inflammation et des lésions hépatiques et peut conduire à une cirrhose, voire à un cancer du foie.

Maladie du foie gras non alcoolique : quel est le rôle de l’alimentation ?

« Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la stéatose hépatique non alcoolique n’est pas due au fait que l’on mange trop de graisses. Elle est principalement liée à l’excès de glucides qui sont récupérés par le foie et transformés en gras pour y être stockés », souligne Marie Behar.

Vous l’aurez compris, l’alimentation joue donc un rôle clé dans la gestion de la maladie du foie gras :

  • Elle permet de réduire l’inflammation et le stress oxydatif dans le foie et de favoriser la mobilisation des graisses stockées dans le foie.
  • Elle permet de prévenir, voire de faire régresser la maladie et d’éviter ainsi la NASH, la fibrose hépatique ou la cirrhose en réduisant les facteurs de risque tels que l’obésité, l’hyperglycémie et l’hyperlipidémie.
  • Elle permet de contrôler les facteurs de risque associés comme l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension ou les taux élevés de cholestérol.
  • Une alimentation équilibrée et saine peut aussi améliorer la santé générale, y compris la santé cardiovasculaire, la santé intestinale et le bien-être mental.

Santé Magazine – Interview de Marie BEHAR

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